سينما.مصر.صلاح هاشم. كما لو كانوا سينمائيين
بقلم
نصيرة بلامين
Salah Hashem… Comme s’ils étaient des cinéastes
lundi 17 février 2014 / par
Comme s’ils étaient des cinéastes, la
cinquième expérience dans le domaine du film documentaire réalisé par
Moustapha Salah Hashem, est exposé à la session de la troisième Biennale
de la culture et des arts à Assouan et au Caire du 12 au 22 février.
La nouvelle session de la troisième
Biennale de la culture et des arts se tient à Assouan et au Caire entre
le 12 et le 22 février. À cette occasion, la direction de la troisième
Biennale a décidé d’honorer l’écrivain et le critique cinématographique
égyptien, résident en France, Moustapha Salah Hashem, entre une
multitude de grands noms d’écrivains et des réalisateurs
cinématographiques.
Le film, exposé pendant les événements de la Biennale, présente une
première partie d’une trilogie filmique qui s’intitule : "Comme s’ils
étaient des cinéastes" : témoignage sur le cinéma et l’époque. La
projection de cette coproduction égypto-danoise va durer 62 minutes.
Salah Hashem va développer l’idée de ce film documentaire à travers un « regard » personnel à propos du cinéma égyptien et sa relation avec l’ancienne civilisation égyptienne pharaonique tout en essayant de répondre à la question : « d’où vient la magie du secret du cinéma égyptien ? », cette magie qui se trouvait peut-être dans les anciens films noirs et blancs et qui s’est vaporisé par la suite. Cette question, Salah Hashem va la reposer à son tour à un groupe d’écrivains et de réalisateurs égyptiens, qui vont témoigner au sujet de l’énorme patrimoine égyptien, décrivant et rappelant les réalisations du grand cinéma égyptien comme étant un vrai « moteur » qui fait propulser le peuple égyptien, ainsi l’affirme le romancier Bakr Elsharkawi à travers son témoignage.
La première partie de la trilogie du film ― tournage et montage de l’artiste photographe libanais Sami Lamaa ― expose plusieurs interviews, entre autres, celui avec le directeur de la photographie égyptien, Dr Ramses Marzouk, et le doyen des critiques égyptiens, Dr Sobhi Chafik, et un autre avec le romancier Bakr Elsharkawi.
Par ailleurs, le centre national égyptien du cinéma, présidé par le directeur de la photographie Kamal Abdelaziz, a subventionné le film et a pris en charge son doublage vers la langue anglaise, en même temps, le centre prévoit actuellement une date pour diffuser le film "Comme s’ils étaient des cinéastes", qui pourrait se faire au cours de la dernière semaine de ce mois de février, au niveau du « centre d’innovation », c’est-à-dire, juste après sa projection par la direction de la troisième Biennale de la culture et des arts.
Le voyage de Tahtâwi, une évasion qui est toujours d’actualité
La trilogie de "Comme s’ils étaient des cinéastes" est la cinquième expérience de Mousatapha Salah Hashem dans le domaine de la réalisation cinématographique, en particulier dans le film documentaire, car l’expérience de son précédent film "À la recherche de Rifâ’a al-Tahtâwi", projeté en septembre 2013 au musée des civilisations européennes et méditerranéennes (MUCEM) ― un des plus importants centres culturels à Marseille ― était l’un des événement culturel et arabe le plus marquant en France. Le film a été projeté pour commémorer la pensée de al-Tahtâwi, le Montesquieu arabe, et aussi dans le cadre du festival de Marseille, capitale de la culture européenne qui a caractérisé l’année précédente.
"À la recherche de Rifâ’a" est le premier film documentaire égyptien, production 2008, montage Sami Lamaa et production de la critique koweïtienne Najah Karam. Dans un style cinématographique très spécial et moderne, le film relate le « parcours » du pionnier de la renaissance égyptienne moderne Rifâ’a al-Tahtâwi et dénonce indirectement la montée du danger des courants islamistes fanatiques et fascistes qui ont pris de l’essor à l’époque de Moubarak.
Salah Hashem décrit les grandes idées de Rifâ’a dans le domaine de la gouvernance, la liberté, la culture, la femme et l’éducation des nouvelles générations en Égypte. En fait, "À la recherche de Rifâ’a" illustre bien que le voyage de al-Tahtâwi est toujours d’actualité et que son voyage n’a encore pas pris fin.
Salah Hashem va développer l’idée de ce film documentaire à travers un « regard » personnel à propos du cinéma égyptien et sa relation avec l’ancienne civilisation égyptienne pharaonique tout en essayant de répondre à la question : « d’où vient la magie du secret du cinéma égyptien ? », cette magie qui se trouvait peut-être dans les anciens films noirs et blancs et qui s’est vaporisé par la suite. Cette question, Salah Hashem va la reposer à son tour à un groupe d’écrivains et de réalisateurs égyptiens, qui vont témoigner au sujet de l’énorme patrimoine égyptien, décrivant et rappelant les réalisations du grand cinéma égyptien comme étant un vrai « moteur » qui fait propulser le peuple égyptien, ainsi l’affirme le romancier Bakr Elsharkawi à travers son témoignage.
La première partie de la trilogie du film ― tournage et montage de l’artiste photographe libanais Sami Lamaa ― expose plusieurs interviews, entre autres, celui avec le directeur de la photographie égyptien, Dr Ramses Marzouk, et le doyen des critiques égyptiens, Dr Sobhi Chafik, et un autre avec le romancier Bakr Elsharkawi.
Par ailleurs, le centre national égyptien du cinéma, présidé par le directeur de la photographie Kamal Abdelaziz, a subventionné le film et a pris en charge son doublage vers la langue anglaise, en même temps, le centre prévoit actuellement une date pour diffuser le film "Comme s’ils étaient des cinéastes", qui pourrait se faire au cours de la dernière semaine de ce mois de février, au niveau du « centre d’innovation », c’est-à-dire, juste après sa projection par la direction de la troisième Biennale de la culture et des arts.
Le voyage de Tahtâwi, une évasion qui est toujours d’actualité
La trilogie de "Comme s’ils étaient des cinéastes" est la cinquième expérience de Mousatapha Salah Hashem dans le domaine de la réalisation cinématographique, en particulier dans le film documentaire, car l’expérience de son précédent film "À la recherche de Rifâ’a al-Tahtâwi", projeté en septembre 2013 au musée des civilisations européennes et méditerranéennes (MUCEM) ― un des plus importants centres culturels à Marseille ― était l’un des événement culturel et arabe le plus marquant en France. Le film a été projeté pour commémorer la pensée de al-Tahtâwi, le Montesquieu arabe, et aussi dans le cadre du festival de Marseille, capitale de la culture européenne qui a caractérisé l’année précédente.
"À la recherche de Rifâ’a" est le premier film documentaire égyptien, production 2008, montage Sami Lamaa et production de la critique koweïtienne Najah Karam. Dans un style cinématographique très spécial et moderne, le film relate le « parcours » du pionnier de la renaissance égyptienne moderne Rifâ’a al-Tahtâwi et dénonce indirectement la montée du danger des courants islamistes fanatiques et fascistes qui ont pris de l’essor à l’époque de Moubarak.
Salah Hashem décrit les grandes idées de Rifâ’a dans le domaine de la gouvernance, la liberté, la culture, la femme et l’éducation des nouvelles générations en Égypte. En fait, "À la recherche de Rifâ’a" illustre bien que le voyage de al-Tahtâwi est toujours d’actualité et que son voyage n’a encore pas pris fin.
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